À côté de ses pompes

À côté de ses pompes !

Il est d’étranges mots, par le temps gangrenés,

Des mots évocateurs aimés de nos ancêtres,

Des mots qu’on mutila, dans l’esprit et la lettre,

Des mots tel fors sené engendrant forcené.

Fors sené, forsené, quels mots bien empennés !

Fors, comme à l’écart, et sené qu’on peut mettre

Pour le sens, le chemin…sans cloisons ni fenêtres,

Mots de tous les ailleurs qu’on ne saurait cerner.

Mais un forcené scribe, un jour, sans y paraître,

Forçant les sons du mot, en parchemins sot maître,

Entravant l’S en C, engendra forcené.

Forcené le furieux, l’adepte des massacres,

Les perpétrant en prêtre, en tueries qu’il consacre,

Ermite en son fortin, monstre immonde et borné.