On est toujours puni par où l'on pèche.

On est toujours puni par où l’on pèche.

 Un loup gammé naguère, enflammant Notre-Dame,

Croyant être au Reichstag, y voit un jeune ovin

Qu’il rôtit en gigot, arrosé d’un bon vin ;

Un loup botté, casqué, sinistre en ce qu’il clame.

Et ce loup lycanthrope aux crocs qui tout entament,

Ce loup qu’un pas de l’oie et qu’un furieux devin

Galvanisent soudain, des clochers aux ravins

Sème torture et mort, scande l’horreur infâme.

Mais à Pâques ce loup, lassé de tant d’agneaux,

Lorgne la poule et l’œuf, salive à ce tableau,

Et se gave à ras-bord d’onctueux chocolat.

C’est là poison mortel pour le chien ou le loup,

Qu’il soit ou non gammé, il en crève à tout coup,

Et la cloche d’airain fait entendre le glas.